Les joueurs sont des conducteurs de rames de métro qui vont, bien entendu, se mettre des bâtons dans les roues les uns les autres dans l’espoir d’être les premiers à atteindre leur objectif.
Au début de son tour, on joue une carte de sa main et on choisit le joueur sur lequel on en applique l’effet. On termine son tour en piochant une nouvelle carte.
Les cartes permettent d’ajouter ou d’enlever des voyageurs dans une rame (ou parfois, dans toutes les rames), une seule fois ou à chaque début du tour du joueur sur lequel on joue la carte. On peut parfois faire venir ces voyageurs depuis une autre rame. D’autres cartes permettent encore de voler des cartes, de remettre sa rame à dix voyageurs, d’échanger sa rame ou sa carte objectif avec celle d’un autre joueur…
Car chacun démarre la partie avec une carte objectif secret, qui demande d’avoir 0 ou 20 voyageurs dans sa rame, ou parfois dans celle d’un autre joueur précis, pour l’emporter.
Les cartes ajoutant des voyageurs ont un fond vert, celles en enlevant ont un fond rouge, les autres en ont un bleu.
Le jeu propose pas mal d’interactions, une dose de hasard qui le rend tout aussi familial que sa mécanique et les effets de ses cartes restent aisés à assimiler.
C’est agréable à jouer et assez dynamique. Le principe permettant d’interchanger parfois les cartes objectifs d’un joueur à l’autre pouvait faire croire à un chaos trop fort, mais en fait, il fait un bonne partie du sel du jeu, assurant bluff et tentative de lecture du jeu adverse pour échanger la bonne carte avec le bon joueur…